L'Irak, la Syrie, le Yémen, le Liban, Israël, la Palestine et les pays du Maghreb – terres claniques encore et toujours dévolues aux djambias, couteau à lame courbe porté à la ceinture. Terre de contrastes où le sang est plus rouge qu'ailleurs. Où l'honneur vaut davantage qu'un passeport et où le progrès s'est fossilisé lors de la disparition du prophète Mohammed. Une contrée où la religion s'est statufiée, imperméable aux vents de sable, où les petits chefs témoignent d'une impéritie indélébile. Des siècles d'histoire figée par l'incapacité de ses responsables de conceptualiser un avenir autre que préhistorique entrecoupé de fulgurances parfois surprenantes mais de courte durée. Certaines tentatives progressistes ont vu le jour avec la colonisation, appréciée par les uns et décriée par les tenants du pouvoir local, dépossédés du jour au lendemain de leurs prérogatives. Partout où se pose la main de l’homme pour faire sienne un pouvoir convoité au nom du divin en créant dogmes et églises, le sang coule.
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